Gabrielle Petit est née le 20 février 1893 à Tournai. Sa mère est morte durant son enfance et son père l’abandonne, avec sa soeur, dans un couvent de Mons. Plus tard, son oncle les récupère et les place dans un autre couvent à Brugelette. A 17 ans, elle emménage à Bruxelles et devient gouvernante.
A 21 ans, lors de l’invasion des Allemands, elle s’engage comme infirmière à la Croix Rouge de Belgique. Peu après, elle fait une petite formation en espionnage et est recrutée par les services secrets alliés pour récolter des informations dans l’ouest du Hainaut et dans le nord de la France. Arrêtée une première fois par les Allemands, elle reprend ses activités d’espionnage sous un autre nom (Mademoiselle Legrand). Elle distribue aussi de la presse clandestine, transmet des lettres aux soldats et fait passer la frontière aux soldats néerlandais.
Pour son courage, pour son amour pour sa patrie et sa confiance en la liberté, Gabrielle Petit est jusqu’à ce jour considérée comme une figure emblématique de la résistance des femmes durant la Première Guerre Mondiale.
Elle a été récompensée à titre posthume en recevant la Croix de guerre belge et la Médaille de la résistance française.
Le 1er avril 1916, Gabrielle Petit a été arrêtée par les Allemands pour son implication dans la résistance. Elle a été condamnée à mort pour espionnage et a été exécutée par un peloton d’exécution le 1er avril 1916.