Marguerite Acarin nait et grandit à Saint-Josse au sein d’une famille artistique.
Marguerite suit des cours de solfège, de déclamation et de chant au conservatoire de Bruxelles. En 1917, à ses 13 ans, elle prend des leçons de piano et de danse chez Marthe Roggen qui lui enseigne la danse en adoptant une méthode d’apprentissage où la musique est enseignée à travers les mouvements. Elle fait également partie de l’Opéra d’Anvers pendant quelques années.
En 1922, alors qu’elle assiste à l’œuvre du danseur Raymond Duncan, elle rencontre le peintre Marcel Louis Baugniet qui deviendra son premier mari et lui donnera son nom de scène « Akarova ».
Elle se consacre principalement à la danse et compose une cinquantaine de pièces chorégraphiques qu’elle présente dans différents théâtres ou dans des demeures privées à Bruxelles. Plus tard, elle se consacrera à la peinture et la sculpture.
Elle a gagné le prix de l’œuvre nationale des Beaux Arts, en 1989.
Une place porte son nom à Bruxelles, dans le quartier des Brigittines.
Depuis décembre 2011, une rue d’Ixelles porte son nom.
Akarova est décédée le 24 juin 1999 à Ixelles. Elle est morte de vieillesse. Elle a laissé derrière elle sa salle de danse, devenue salle de spectacle qui porte maintenant son nom tout comme la rue « Akarova ».